En mai 2024, trois érables ancestraux ont été abattus devant l’hôtel de ville de Caraquet (NB), où réside l’artiste. Cet événement a suscité une vive réaction au sein de la population, incitant l’artiste à réfléchir à l’ampleur de ce sentiment dans le cadre de sa résidence La Baie des Chaleurs: habiter la mer intérieure.

Durant le mois de juillet 2024, l’artiste a étudié la relation entre l’arbre urbain et l’arbre indigène au sein de la communauté. Pourquoi accorde-t-on davantage d’importance à un arbre qu’on côtoie au quotidien, occupant un espace commun, plutôt qu’à un arbre indigène?

Elle a travaillé avec les samares, les branches et les pousses récupérées au pied des érables abattus. Par le biais de structures, elle a assemblé des branches de ces érables, symbolisant l’arbre urbain, avec celles du cornouiller stolonifère, représentant l’arbre indigène, établissant ainsi un dialogue visuel et symbolique entre ces deux formes de végétation.